N°6
JANVIER 2021
Tempête à l’international
On se transmet les colères
-EDITo-EDITO-EDITO-EDITO-EDITO-EDITO-EDITO-EDITO-
L’art est notre arme pour nous faire entendre
La hiérarchie est vaine face à
la solidarité, l’ambition et la motivation
La hiérarchie est vaine face à
la solidarité, l’ambition et la motivation
Comorien
Arabe
@Rayan
Ce journal est un signe de détermination !
C'est l'esprit d'insoumission qui habite notre quartier
depuis que les COMMUNARDS en 1871 se sont soulevés pour terrasser l’injustice en proclamant haut et fort :
La République Sociale.
Notre but aujourd’hui, c’est d’écraser les injustices à coups de vérités et d’inventivité.
Partageons nos forces et nos cultures pour agir sur la réalité !
Dans ce nouveau numéro vous trouverez:
• Des textes et des vidéos qui parlent d’une actualité qui nous révolte.
• Des nouvelles de Lowé : Notre personnage de fiction vit des injustices que d’autres vivent dans la réalité. Des 78 coins de la planète bleue, des camarades, tous différents les uns des autres, envoient des messages de soutien à Lowé en prison, se reconnaissent en elle et nous expriment leurs combats quotidiens.
• Des musiciens bravent la nouvelle peste et vous proposent la playlist Déter, pour vous déconfiner les oreilles et rester Déter
• Et enfin sous vos yeux: Notre monde prend forme à travers une nouvelle cartographie, dessinée par notre équipe visuelle.
Nous espérons que cela vous plaira car nous y avons mis tout notre cœur.
Bon voyage vers un monde riche en partages !
Yacine a décidé d'écrire au président Macky Sall pour lui exprimer sa colère et le confronter à ses actes.
En voilà un extrait :
Depuis que vous êtes à la tête de ce pays, vous ne nous apportez que du malheur.
Vous délogez des gens pour faire construire des entreprises étrangères.
Vous emprisonnez tous ceux qui se mettent en travers votre chemin. Vous vendez nos terres. Vous vendez notre mer et ses richesses.
Votre égoïsme et votre amour pour l'argent nous poussent aujourd'hui, nous les jeunes, à quitter les terres que nous aimons tant, à tourner le dos à nos familles, pour aller chercher un avenir meilleur, ailleurs, où nous serons sous-estimés, souspayés et mal respectés.
Nous, jeunes sénégalais et sénégalaises, avons le droit de briller, de prouver notre détermination et nos incontournables compétences.
Nous avons le potentiel de faire avancer les choses.
Il nous faut tout simplement des dirigeants justes, qui s'inquiètent de notre réussite et qui ne préfèrent pas les pots de vin à leur peuple.
Des Hommes comme Nelson Mandela, Thomas Sankara, Sékou Touré, Martin Luther King et bien d'autres.
Président, maintenant que je me noie dans les profondeurs de l'Atlantique avec les autres fantômes de la jeunesse, je peux te tutoyer et aussi te dire que je n’essaye en aucun cas de toucher ta sensibilité. On sait tous que tu es sans coeur.